On me dit trop prévoyante … ! je pars donc en mobylette au cours de Capoiera sous la pluie de nuit, sans poncho, sans argent, sans téléphone, sans plan et … sans essence. Donc ce qui devait arriver arrive : c’est la panne sèche … Comme il est fortement déconseillé de laisser ses véhicules dans les rues de Phnom Penh sans la surveillance d’un gardien, je pousse mon 2 roues jusqu’à un institut de formation qui fait l’angle de la rue. Une femme à la réception et un gardien me regarde perplexe leur faire de grands gestes pour essayer de leur expliquer si je peux laisser ma mob dans la cour de l’institut car je suis en panne d’essence. Il me font signe d’attendre. Le gardien revient avec sa mobylette et une bouteille en plastique et me fait signe de l’accompagner à la pompe à essence. Il y fait mettre 1 litre d’essence et nous voilà repartis : je me retrouve à l’arrière de sa mobylette sous la pluie battante en essayant de garder l’équilibre avec dans la main gauche une bouteille de Sprite à ¾ pleine d’essence sans bouchon … A peine arriver ils me remplissent le réservoir et comme si cela n’était pas encore suffisant de bonté, ils m’accompagnent à mon cours pour être sur que j’arrive à bon port.
En repassant le lendemain (je tenais à leur payer les frais d’essences et le service), je suis accueillie à bras ouverts : « Ha ! My friend ! ». Et bien ça fait chaud au cœur une telle gentillesse !
Friday, October 8
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